Chantier de fresques au séminaire catholique de La Castille

Fresque dans la chapelle St Jean l’évangéliste

Bref aperçu

Notre présence dans la région PACA remonte au début du chantier de fresques dans l’église St Nazaire de Sanary-sur-mer en 1999.

Le père Adrien, actuel recteur du séminaire catholique de la Castille, en était à l’époque le curé. Grâce à lui et à son vicaire nous avions pu mener à bien la suite de ce chantier.

Depuis, nos échanges n’ont cessé de se multiplier et nous avons entrepris récemment, avec la bénédiction de Monseigneur Rey, évêque de Toulon-Fréjus, de réaliser un ensemble de fresque dans la chapelle St Jean l’évangéliste du séminaire lui-même.

La lumière de l’évangile de St Jean dans un lieu de combat

Cette chapelle est utilisée en particulier dans le diocèse par le pére Froppo pour les exorcismes.

Nous avions trouvé important de témoigner de la lumière de l’évangile de St Jean dans un lieu de combat. La thématique des fresques s’est ainsi construite autour de cette vision, entre la révélation de la Parousie dans la Jérusalem céleste et la mission du Verbe parmi les hommes.

Nous étions seize peintres a travailler « jours et nuits » dans la quête spirituelle du désir de Dieu. Il est en effet important quand diverses personnes d’univers et d’horizons différents se retrouvent pour réaliser une œuvre dans l’église, de se retrouver réunis par un même esprit.

C’est l’Esprit qui nous guide dans notre œuvre créatrice. Nous découvrions chaque jour les particularités et les talents de chacun : nous avons mis tout en commun pour servir l’œuvre de Dieu.

Nous pouvons parler d’une véritable expérience de communauté chrétienne quand dans l’amour et le désir de chacun s’exprime une seule et même parole artistique libératrice de nos peurs et de nos faiblesses. Bien souvent nous sommes piégés par notre raison alors qu’il suffit de nous laisser guider par l’Esprit. « …c’est alors sans fatigue mais avec passion et persévérance que tous nous sommes lancés dans l’inconnu allant d’une découverte progressive de la technique à un émerveillement dû au mélange des couleurs » raconte Yolande une des participante.

La gamme des couleurs a été choisi en fonction du lieu.

Ce dernier, de par sa situation, nous rappelle les catacombes romaines. Ainsi, il a fallu privilégier l’utilisation d’un maximum de lumière.

Ensuite, face à une architecture trés « raides », nous avons développer l’espace des compositions dans un ensemble de cercles afin de rompre la droite par des courbes.

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