Femme : que fais-tu ?

Les iconographes sont des créateurs d’images symboliques. C’est pourquoi ils sont à même de réagir sur tous les thèmes concernant l’utilisation de l’image. Nous nous permettons dans l’analyse suivante de dépasser le cadre de l’image sacrée au sens classique du terme.

Il semblerait que les femmes sont depuis toujours « objet » de séduction.

Actuellement, la tendance moderne des femmes est de revendiquer « la séduction » mais en faisant en sorte de ne pas en être « l’objet ».

Nous pouvons nous poser la question suivante : Pourquoi alors, des journaux féminins comme Marie-Claire par exemple (n° d’octobre 2014), étalent constamment des séries de photos de mode où l’on voit la femme représentée comme un « objet du désir » dans un position le plus souvent indécente ?

La femme n’existerait-elle réellement en tant que femme qu’en fonction de l’attirance qu’elle procure ? Le vêtement « objet d’idolâtrie » obligerait-il la femme à se diminuer à ce point qu’elle soit dans l’obligation de se« prostituer » ?

Toutes ces questions mettent en relief une profonde hypocrisie de la question de la femme moderne par rapport à l’image qu’elle veut donner d’elle-même..

Ce qui est finalement plus grave, c’est que cette passion à des conséquences désastreuse sur les enfants. L’« enfant-fille », symbole de la pureté, est exploité a des fins commerciales par ces mères devenues « cannibales » : « jambes écartées, positions allongées sur le lit ou en jeunes filles mariées femme/femme » tout est bon pour attirer l’œil du lecteur « consommateur » .

Il n’y a qu’un pas à franchir pour tomber dans une sorte de « pédophilie publicitaire ».

Messieurs les gouvernants : vous feriez feraient mieux d’être plus vigilants et attentifs aux conséquences désastreuses (qui se banalisent complètement) que créer la perversité de la question de l’uniformisation des sexes.

Revenir en haut